• Que devient Ilan Debrabant, « Le Petit Nicolas » qui crevait l’écran ? PAR MARIE-CAROLINE DEBAENE douai@lavoixdunord.fr Ilan Debrabant, Anichois de 11ans, jongle toujours avec naturel entre sa vie de collégien et les plateaux de cinéma. PHOTO MATTHIEU BOTTE PreviousNext Il y a un an, « La Voix du Nord » avait rencontré Ilan Debrabant, jeune Anichois qui avait décroché le rôle du « Petit Nicolas » pour le cinéma. Qu’est-il devenu ? next ANICHE. Celui qui, à 4 ans, en regardant un film avec Bruce Willis à la télé, a dit à sa maman que « lui aussi voulait faire ça », ne pensait peut-être pas que son vœu serait exaucé si facilement. À 11 ans, Ilan Debrabant, jeune garçon souriant, jongle entre les tournages pour le grand et le petit écran et sa vie de collégien en sixième. Depuis son apparition remarquée à l’âge de 5 ans dans Roulez jeunesse, en 2018, avec Éric Judor, sa frimousse et son naturel séduisent toujours autant les réalisateurs, comme Guillaume Canet, Julien Rappeneau ou encore Franck Dubosc. Si bien que les congés pour Ilan riment souvent avec tournage. LES PIEDS SUR TERRE Lors des vacances de Toussaint, il a d’ailleurs tourné dix jours à Saint-Étienne aux côtés de l’actrice Julie Gayet pour la mini-série télé de France 2, Disparition inquiétante. « C’était trop bien. Ils étaient tous trop gentils », nous raconte-t-il avec ses grands yeux bleus expressifs. Le 12 avril, il sera à l’affiche de deux films qui sortiront le même jour : Dix jours encore sans Maman avec Franck Dubosc et Aure Atika et Le Prix du passage avec Alice Isaaz. Un film qu’il est allé défendre, vendredi, avec toute l’équipe à l’Arras Film festival. C’est une nouvelle fois chez ses grands-parents, résidant aussi à Aniche, qu’il nous a accueillis de retour du collège. Un cocon familial où il retrouve ses habitudes comme n’importe quel autre garçon de son âge. « Ce qui est bien avec Ilan, c’est qu’il a tout le temps fait la part des choses. Quand il revient à la maison après un tournage, il reprend sa petite vie tranquille. Il n’en parle pas », explique Vanessa, sa maman. Qui ne pensait pas qu’en l’inscrivant à son premier casting en Belgique, il y a sept ans, leur vie aurait été un peu chamboulée. « Au début, j’étais en congé parental donc je pouvais accompagner Ilan sur les plateaux. Maintenant, ce sont mes parents qui partent avec lui. » Une famille qui veille au grain pour que la jeune pousse garde les pieds sur terre. « POUR M’AMUSER » Celui qui n’a jamais pris un cours de théâtre et qui ne se verrait d’ailleurs pas en faire (« Ça à l’air trop compliqué »), voit ces parenthèses enchantées comme une grande colonie de vacances. « Je fais ça pour m’amuser. » Oui, il se prépare à ce que tout s’arrête du jour au lendemain même s’il se rêve acteur à l’âge adulte. « Avant, je disais que je voulais être mangaka car j’adore le dessin, mais plus maintenant », avoue Ilan, bon élève mais pas franchement passionné par l’école. Mais l’heure de la retraite n’a pas encore sonné. Trente-deux jours de tournage sont déjà programmés pour les prochains mois pour un projet au cinéma qu’ils ne peuvent pas encore dévoiler. Bref, ça tourne pour Ilan !


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